L’histoire de la mesure du temps remonte aux
premières civilisations :Egypte and Chine.
La mesure du temps a rapidement été une préoccupation
importante, notamment pour organiser la vie sociale
et économique des sociétés. Les phénomènes périodiques
du milieu où l’Homme vivait – comme le déplacement de
l’ombre, le retour des saisons ou le cycle lunaire – ont servi
de premières références.
L’application du balancier aux horologes mecaniques
en est un exemple ; ces appareils permirent aux hommes
de connaître l’heure à tout moment et en tout lieu.
Pour se repérer dans le temps, l’homme s’est tout
d’abord basé sur les phénomènes périodiques terrestres.
Au xiie siècle avant notre ère, les Babyloniens présentent
une description modélisée des cycles astraux dans leur
genèse.
En -45, Jules César demande à l’astronome grec
Sosigène d’Alexandrie de réformer le calendrier
romain peu précis. Il crée ainsi le calendrier Julien
qui innove, créant les années bissextiles. La durée
moyenne d’une année, 365,25 jours, la rapprochait
de l’année astronomique, avec un décalage de trois
jours tous les 400 ans.
Le pape Grégoire XIII s’adressa à l’astronome
Luigi Giglio qui proposa que les années centenaires
ne soient bissextiles que si elles sont divisibles par 400 ;
de plus il fixa la date de l’équinoxe de printemps au
21 mars. Il donna ainsi naissance au calendrier grégorien
que nous utilisons actuellement en 1559.
Le cadran de berger est très ancien dans son principe :
un modèle de l’ancienne Rome a été retrouvé à Este
près de Padoue (Italie) et remonte au premier siècle
de notre ère. Il a été réinventé par la suite
par le moine Herrmann der Lahme (1013-1054)).
Il a ensuite été adopté par les bergers des Pyrénées
au début du xxe siècle.
Il se vendait pour 5 francs à Paris en 1849.
L’évolution de l’horloge se fit au même moment que
celle du commerce. C’est au 13éme siècle, que les 1ères
horloges à poids ,horloges de clocher ou d’ édifices publiques, apparaissent .
La Grosse cloche , Bordeaux, France.(dans l’ image)
L’horloge de la Cathédrale de Salisbury 1386 ,découverte
en 1929 et restaurée, est la plus ancienne en fonctionnement.
Pour rendre les horloges mobiles, le rôle des poids moteurs
est assuré par un ressort. L’irrégularité de la force restituée
nécessite un système de compensation.
C’est à Paris que François 1er réglemente en 1544,
la profession d’horloger. L’horloger du 16ème Siècle,
se doit d’exercer son apprentissage pendant 7 ans chez
un maître horloger, puis il perfectionne ses connaissances
comme compagnon chez d’autres maîtres, et ceci de façon
très stricte .
En 1657 , poursuivant les travaux de Galilée, le mathématicien hollandais Christian Huygens applique aux horloges un pendule chargé de régulariser leur marche.
Il charge Salomon Coster de construire la 1re horloge de ce
type . Sous LOUIS XVI, aucune technique nouvelle n’est mise au point. Seuls les modèles évoluent :pendules en forme de lyre, de vases, de portiques à colonnes ,les matériaux utilisés sont le marbre, la porcelaine, le bronze( 1700).
1790 Genève : 1er concours de précision entre
chronomètres.
Leur degré de perfection est apprécié par un système
de points définitivement fixé en 1879 par Émile
Plantamour, directeur de l’Observatoire de Genève .
1905 ,montre de poche la plus plate du monde :
2 mm d’épaisseur, mouvement 1,18 mm ,les plus
plats, produits en série (1,64 mm), peuvent être logés
dans une pièce de monnaie.
Vers 1910 on porte au poignet les premières montres
de sautoir, dans un bracelet adapté ; des anses de fil
ayant été ajoutées, la montre est directement maintenue
par un bracelet du type courroie.
1926 ,pendule Atmos , à balancier atmosphérique, mise
au point par Jean-Léon Reutter, prévue pour marcher
600 ans sans intervention humaine ; se remonte grâce à
un mélange gazeux (chlorure d’éthyle) contenu dans une
capsule qui se rétracte et se dilate à chaque variation de
température, variation d’un degré assure une autonomie
de 48 h , n’oscille que 2 fois par minute (au lieu de 300 fois
pour une montre-bracelet classique).
1928 :remontage automatique sur montre-bracelet.
1933 :1re horloge à quartz oscillant .
1949: 1re horloge moléculaire à ammoniac.
1952 :montre électrique.
1954: 1re horloge atomique .
1959 :montre électronique .
1968 : montre à quartz analogique .
1970: montre à quartz numérique cristaux liquides.
1975 :montre calculatrice.
1979: montre-réveil multiprogrammable.
1984: montre-ordinateur ( dans l’image ) la montre à affichage analogique devance celle à affichage numérique en Occident.
1988: horloge commerciale radioélectrique.
1990: montre-bracelet radioélectrique .
1991: montre-bracelet parlante .
1992 :montre radiopilotée solaire.
1993 :montre à télécommande .
1994: cadran lumineux revêtu de sulfate de zinc .
1996: montre à quartz sans pile de courant stocké
dans un condensateur (Seiko).
1997 :montre embryonnique Biowatch qui
s’autorépare et s’autoreproduit ,Daniel Marge,
Lausanne .
C’est l’horloge du palais, elle va comme il lui plaît – Proverbe
Depuis des millénaires l’homme a utilisé le jour comme
unité de temps. L’alternance du jour et de la nuit commandent
notre horloge interne. Qu’en serait-il sur une autre planète ?
Le jour est lié à la rotation de la planète sur elle-même et
l’année à la rotation de la planète autour du Soleil.
Sur Mercure, le jour serait de 176 jours terrestres et
l’année serait de 88 jours terrestres ! Nous aurions un
jour deux fois plus long que l’année, de quoi être perturbé,
non ?
(c) Tous les droits sont réservés a Victoria Sara Dazin
Published: Mar 14, 2015
Latest Revision: Mar 24, 2017
Ourboox Unique Identifier: OB-37201
Copyright © 2015